ZAHO DE SAGAZAN

Zaho de Sagazan c’est une voix singulière et puissante, de celles qui font dresser nos poils. Un timbre grave porté par des rythmes électroniques qui côtoient la techno berlinoise et l’electronica française. Sans avoir sorti d’EP ou d’album, elle a déjà été largement repérée par de nombreux artistes. Comme Mansfi eld Tya, Barbara Pravi, ou Hervé qui l’ont invité à jouer en première partie lors de leurs concerts au Trianon ou à l’Olympia et elle a déjà été programmé au Printemps de Bourges, aux Francofolies, à Rock en Seine, aux Escales. Approchant la catharsis, ses chansons en français forment des monologues intérieurs qui plongent le public dans une intimité partagée dans laquelle chacun peut se retrouver. Passant des murmures aux cris, l’artiste de 22 ans s’amuse, se raconte et dissèque les travers humains sur des textes magnétiques d’une sincérité tranchante. Ses mots, drapés de mélodies puissantes et entêtantes, à la mélancolie subtile, sont portés par une musique électro sombre et effi cace, arrangée par Pierre Cheguillaume et Alexis Delong (du groupe Inuit). Aux côtés de son batteur Tom Geffray, Zaho nous livre une Krautpop moderne inspirée de ceux qui l’ont fait danser tels que Koudlam ou Autumn. Côtoyant la folie de Catherine Ringer, de Brigitte Fontaine ou encore de Fishbach, vient toujours le moment où elle retourne s’asseoir les yeux fermés à son piano, fi dèle allié de ses créations. La beauté de sa voix ensorcelante, l’incarnation du chant, sa présence et le déluge d’énergie qu’elle envoie sur scène font de chacun de ses concerts un moment unique où l’on goûte à la délicieuse liberté de danser, de penser et de s’émouvoir.

KO KO MO

KO KO MO est un duo musical explosif, deux bêtes de scène : Warren (guitare, chant) et Kevin « K20 » (batterie, choeurs). À deux, c’est la fureur de vivre. Toujours à fond, sur les traces de leurs héros des 70’s, ils transcendent subtilement leurs influences pour nous offrir un « classic rock » aux allures vintages et pourtant indéniablement actuel. Warren y conjugue ses vocalises parfois androgynes - sur lesquelles plane parfois le souvenir de Robert Plant, mythique chanteur de Led Zeppelin - à un jeu de guitare jamais avare en riffs et en solos. Tandis que « K20 » casse la baraque avec un sens du spectacle et une furie digne des plus grands cogneurs de l’histoire du rock. Ces deux-là ont une dalle à bouffer toutes les scènes du monde (déjà plus de 350 à leur actif), et une gnaque à faire passer Beep-Beep et Coyote pour des grabataires cacochymes – à croire que le terme « power rock » a été créé spécialement pour eux. En dehors de nos frontières, ils ont multiplié les concerts dans différents festivals aux Pays-Bas, Portugal, Espagne, Corée du Sud, Italie et enchainé les tournées en Australie et en Asie. Leur nouvel album « Need Some Mo’ », non content d’enfoncer le clou, opère, en un crissement de riffs, un retour aux sources, quelque part entre l’extravagance ébouriffante de T-Rex, l’incandescence du Zeppelin, les assauts soniques d’Hendrix, les trépidations rythmiques des White Stripes. Leur nouveau show démontre, s’il en était encore besoin, que non seulement le rock est capable de bien des mutations, mais qu’il contribue à conserver jeunesse (du moins dans sa tête), enthousiasme et libido. Plus qu’un concert, un véritable show décoiffant et énergisant !